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Pour une théologie de la nature...
18 april , 2012
 

Jaime Patricio Espinosa Ramírez est collaborateur à l’INESIN, entrepreneur et étudiant en théologie au Séminaire Interculturelle Maya. Il nous soumet un résumé d’un essai qu’il a écrit dans le cadre de ces études. Celui-ci traite d’une théologie de la nature qu’il décrit comme “une réflexion critique à la lumière de l’évangile et de la tradition chrétienne sur la crise écologique”.

 

Genèse 1:1,31

1 Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre, la terre était informe et vide : il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux... 31 Dieu vit tout ce qu’il avait fait et voici, cela était très bon.”

Comme étudiant en théologie, il est de mon devoir de chercher et trouver les réponses qui m’aide a renforcer ma foi et ma pratique pastorale. Toute théologie est fondée pour questionner afin de comprendre, servir et construire/reconstruire/déconstruire. Pourquoi une théologie de la nature? Quel est le but, quels sont les relations et interrelations, pourquoi s’intéresser à une écologie environnementale? Pour ceci il est nécessaire d’entrer en dialogue avec toute les sciences et élaborer une herméneutique de sensibilisation afin d’être à même d’évaluer, de juger et agir. Il s’agit de notre système solaire, de notre univers, de la planète terre (notre Tèrre-Mère).

Nous sommes en train de vivre une situation insoutenable à court terme. Nous sommes en guerre contre notre propre Tèrre-Mère. Nous sommes en effet la première espèce biologique qui s’est convertie en une force qui a détruit la couche boisée de la planète. Nous sommes proche de terminer avec les réserves de combustibles fossiles provenant des forêts d’antan. Ces données catastrophiques et apocalyptiques sont suffisantes pour cesser “l’écosuicide” et pour demander instamment une réconciliation avec nous-même et La Création. Toute l’humanité est responsable et nous aussi comme chrétiens avons un compromis avec Dieu. Nous sommes responsables et devons apprendre à penser comment Dieu se révèle et assumer la responsabilité de prendre soin de la nature, notre maison.

Le plus important révolutionnaire spirituelle de l’histoire occidentale, Saint François d’Assise, proposa une vision alternative de la nature et de la relation avec l’homme. Sa vision était l’égalité entre tous les animaux incluant l’homme. Sa tentative échoua à cause de l’arrogance chrétienne par rapport à la nature.

Une des options fondamentales de notre travail ecclésial actuel, et aussi comme responsabilité de tout être humain, doit être la vie. Elle doit reprendre le chemin de Saint François d’Assise: défendre et promouvoir le droit fondamental à la vie dans toute ces formes en partant des bases. Nous optons pour une théologie de la vie réel et contre toute théologie de domination. Comme le disait Bartolomé de Las Casas: “contre la mort avant son temps” en parlant du comportement des conquistador envers la nature et les indigènes.

Le travail spécifique mettra l’accent sur l’exemple de Jésus-Christ et sa relation avec la nature. Dans le première épître aux Corinthiens 15, Christ nous enseigne a admirer, aimer et apprécier la nature. Il respecta, s’intéressa et admira la nature. Il employait des termes comme l’ensemencement et la récolte, les mauvaises herbes, la graine de moutarde, le figuier, la vigne, le sol, la pluie, les lys des champs, les oiseaux. Il aimait prier sur les monts à l’ombre des arbres et il prêchait le règne des cieux dans les lacs, dans les rivières et dans la mer. Il faisait des miracles et se reposait dans la nature.

D'une autre perspective, le salut n’est pas seulement personnel avec Dieu. Il doit aussi inclure la protection de notre Tèrre-Mère. C’est un pacte avec Dieu comme le dit la Genèse 9:9-10 “Voici, j’établis mon alliance avec vous et avec votre postérité après vous ; 10 avec tous les êtres vivants qui sont avec vous, tant les oiseaux que le bétail et tous les animaux de la terre, soit avec tous ceux qui sont sortis de l’arche, soit avec tous les animaux de la terre.”

Notre défis et notre travail: promouvoir une culture de conservation de l’environnement!

Sources:
Cartilla popular de la agenda latinoamericana
Raíces históricas de nuestra crisis ecológica, síntesis de la agenda latinoamericana 2011
Comentario de un hermano indígena de la comunidad Zapata, Mpio. de Yajalón, Chiapas, en clases de Ecoteología en el SIM.
Pueblos Indígenas y mundialización, Leonardo Boff archivo de la Agenda latinoamericana año 2003
¿volverán las golondrinas? INGEMAR HEDSTROM, Pág. 28

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